Jeudi 14 mars s'est tenu le premier CSE-Central de l’année.  Comme chaque année un point sur la situation de l’emploi a été présenté. L’occasion pour vos élus CFDT de dénoncer une nouvelle fois de plus la baisse constante et systématique des effectifs.


Chaque année ASF perd en moyenne 100 postes (ASF a perdu 1300 CDI en 10 ans). Cette année, le seuil de 3000 salariés sera hélas probablement dépassé. La logique financière de rentabilité à outrance conduit quotidiennement les salariés à vivre des situations de tension, voire à risques. La préparation de la fin de concession – et son cortège de réorganisations, pardon de « synergies » - ne va-t-elle pas encore accentuer cette tendance ? 
​La CFDT fera de la négociation GEPP (Gestion des Emplois et Parcours Professionnels) qui va s'ouvrir un enjeu majeur de ce début de mandat avec des exigences concrètes.


Retrouvez la déclaration de la CFDT au CSE-Central du 14 mars 2024 :

​« Avec un solde négatif de 122 mouvements sur l’année 2023, ce rythme soutenu demeure chaque année plus préoccupant. Ce constat devenu récurrent est dénoncé depuis des années par toutes les organisations syndicales, pourtant rien ne change.
Comment une entreprise qui perd chaque année pratiquement 10% de ses effectifs en compensant tout juste la moitié de ces départs peut-elle se projeter dans l’avenir ? Et comment les effectifs restants peuvent-ils appréhender sereinement leur avenir professionnel et leurs futures conditions de travail ? La réponse est évidente.
Cette politique ne fait que générer de plus en plus de souffrance au travail. Organiser le travail uniquement en fonction des départs n’est plus tenable, il est grand temps d’agir.
La CFDT attend avec impatience l’ouverture de la négociation GEPP et fera des propositions concrètes pour obtenir un accord ambitieux afin de gérer efficacement les futurs emplois et parcours professionnels des salariés ASF. »